Je n’ai jamais dit je t’aime Par Alexandre De Moté,
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Je n’ai jamais dit je t’aime Par Alexandre De Moté,
Je n’ai jamais dit je t’aime Par Alexandre De Moté, Collection Soudain, chez Vide Cocagne.
Je n’ai jamais dit je t’aime est un bel exemple de récit qui doit sa grande réussite à la façon dont l’histoire est racontée. Car cette histoire, autobiographique, au fond, est très banale. Un garçon est amoureux d’une fille. Il ne sait pas trop comment le lui dire.
La mise en scène de cette histoire est admirable. C’est une succession de séquences, parfois, sans relations apparentes entre elles. On enchaine des récits réalistes de la vie quotidienne, des flashbacks, des séquences oniriques, fictives, décalées, des extraits de films imaginaires ou de lectures réelles, avec une liberté totale de style et de ton. C’est admirable, d’une part parce que l’on ne se sent jamais perdu. Chaque scène aussi différente soit elle des précédentes, aussi abrupte que soient les transitions, a toujours un sens et une raison d’être absolument limpide dans le récit global. Et d’autre part, parce que l’on comprend très vite que cette narration n’est pas juste un effet de style, ou une manière de frimer.
On se rend compte que c’est juste une manière extrêmement pudique et efficace trouvée par l’auteur de livrer un récit profondément intime avec sobriété. Chaque scène étant à chaque fois riche de sens et de symboles, sans jamais tomber, ni dans les clichés évidents, ni dans la masturbation intellectuelle. Le récit se déroule avec beaucoup de simplicité, d’honnêteté et de pudeur, dans les méandres d’un esprit bouleversé par une histoire d’amour.
Je n’ai jamais dit je t’aime est un bel exemple de récit qui doit sa grande réussite à la façon dont l’histoire est racontée. Car cette histoire, autobiographique, au fond, est très banale. Un garçon est amoureux d’une fille. Il ne sait pas trop comment le lui dire.
La mise en scène de cette histoire est admirable. C’est une succession de séquences, parfois, sans relations apparentes entre elles. On enchaine des récits réalistes de la vie quotidienne, des flashbacks, des séquences oniriques, fictives, décalées, des extraits de films imaginaires ou de lectures réelles, avec une liberté totale de style et de ton. C’est admirable, d’une part parce que l’on ne se sent jamais perdu. Chaque scène aussi différente soit elle des précédentes, aussi abrupte que soient les transitions, a toujours un sens et une raison d’être absolument limpide dans le récit global. Et d’autre part, parce que l’on comprend très vite que cette narration n’est pas juste un effet de style, ou une manière de frimer.
On se rend compte que c’est juste une manière extrêmement pudique et efficace trouvée par l’auteur de livrer un récit profondément intime avec sobriété. Chaque scène étant à chaque fois riche de sens et de symboles, sans jamais tomber, ni dans les clichés évidents, ni dans la masturbation intellectuelle. Le récit se déroule avec beaucoup de simplicité, d’honnêteté et de pudeur, dans les méandres d’un esprit bouleversé par une histoire d’amour.
stefan- Maître Yoda
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